SYNTHESE - Les entretiens de la Communauté Méditerranéenne de l’Energie

Suite à la parution de son rapport "Vers une communauté euro-méditerranéenne de l’énergie" publié en mai 2013, Ipemed a souhaité interviewer des grandes entreprises du secteur de l’énergie des deux rives de la Méditerranée, sur la base d’un canevas de questions communes, afin de recueillir leur avis et leurs suggestions sur les réalités, les limites et les potentialités d’un partenariat énergétique euro-méditerranéen. En effet, la question de
la coopération régionale, notamment industrielle, est au cœur d’une future Communauté méditerranéenne de l’énergie.

Dix entreprises ont été interviewées entre juin et octobre 2013 dans le cadre d’entretiens sur site et d’échanges de mails :
• Abengoa ( Espagne )
• Areva ( France )
• Gas Natural ( Espagne )
• GDF Suez ( France )
• Medgrid ( France )
• Onee ( Office national de l’électricité et de l’eau potable, Maroc )
• Repsol ( Espagne )
• Siemens ( Allemagne )
• Sonelgaz ( Algérie )
• Teias ( Turquie )

Les entretiens ont été réalisés par Marjorie Cessac, journaliste, avec la contribution du docteur Mourad Preure, expert international en énergie, pour les entretiens en Algérie.
Ils ont permis de dresser une synthèse des principaux constats partagés par les industriels du Nord et du Sud de la Méditerranée, valorisant notamment les bénéfices d’une approche industrielle et économique du partenariat énergétique euro-méditerranéen, en complément de son aspect institutionnel et politique.
Ces entretiens ont également permis d’identifier des axes d’évolution pour envisager la mise en place d’une Communauté euro-méditerranéenne de l’énergie.

À l’heure où les États membres de l’Union pour la Méditerranée finalisent les grandes lignes directrices d’un Plan solaire méditerranéen - document stratégique devant fixer le cadre d’action méditerranéen en matière d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique – ce travail de collecte et de synthèse des différents points de vue des industriels de ce secteur devrait permettre de mieux faire connaître les attentes du secteur privé dans les débats pour la mise en place de politiques régionales de l’énergie, notamment auprès des institutions européennes et méditerranéennes en charge de leur définition.