Pour une meilleure intégration de l’Espace Financier en Méditerranée
Dimanche 02 Mai 2010
Eric Diamantis, Michel Gonnet, Abderrahmane Hadj Nacer, Radhi Meddeb.
Eric Diamantis, Michel Gonnet, Abderrahmane Hadj Nacer, Radhi Meddeb.
20Mds€ pour la logistique (ports, aéroports, autoroutes) et 20Mds€ pour le soutien au développement d’entreprises, en contribution aux 50 millions
d’emplois que les PSEM doivent créer d’ici 2020.
L’ensemble des acteurs actuels : Etats du Sud et de l’Est de la Méditerranée, Banques locales, Institutions multilatérales de financement du Développement, acteurs privés, n’est pas à même de couvrir de tels besoins. L’investissement reste faible dans la région et plus encore dans sa dimension privée, en particulier s’agissant des investissements d’infrastructure s’inscrivant dans un long terme perçu comme trop risqué pour la rentabilité attendue. La formation brute de capital fixe (investissements
publics et privés) rapportée au produit intérieur brut est inférieure à 25% dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), contre 40% pour la région Asie de l’Est et Pacifique. L’épargne disponible localement reste peu mobilisée par les systèmes financiers classiques, la région étant en particulier marquée par de faibles taux d’intermédiation et un développement limité de ses marchés financiers.