Dans sa chronique au quotidien « Le Monde » , Alain Frachon met en exergue les thèses de l’IPEMED et de La Verticale AME sur la création d'un espace économique euro-africain
Spécialiste des relations internationales, éditorialiste au quotidien « Le Monde » dont il assuma par deux fois la direction éditoriale, Alain Frachon continue d’y publier sa chronique internationale. Avec sa dernière livraison, dans l’édition datée de ce vendredi 23 octobre 2020, il évoque « Les habits neufs de la mondialisation » et les thèses de l’IPEMED et de La Verticale AME sur ce thème.
Après un premier développement où il fait le tour des poncifs péremptoires du moment sur « la fin de la mondialisation », Alain Frachon s’attache à en ausculter les mutations jusqu'au dernier avatar, découvert avec la pandémie de la Covid : celui de l'excessive dépendance de l’Europe, du fait de délocalisations trop importantes en des contrées très (trop) lointaines.
Ainsi Alain Frachon en vient-il à évoquer les thèses que Jean-Louis Guigou développe avec l’Ipemed depuis une douzaine d’années, et depuis trois ans avec la fondation de La Verticale AME (Afrique-Méditerranée-Europe) que préside l'ancienne ministre Elisabeth Guigou.
L'éditorialiste cite ainsi Jean-Louis Guigou :
« L’Afrique du Nord, ce devrait être le Mexique de l’Union européenne. » Le développement de demain, ce n’est pas l’échange d’hier (matières premières contre biens à forte plus-value), mais la coproduction. La Méditerranée, dit-il encore, ce n'est pas un obstacle, mais un trait d’union entre l’Europe et l’ensemble du continent africain ».
Au « manque de vision, d’anticipation, de passion » qui caractériserait le Vieux Continent, Guigou oppose l’ambition d’une « Verticale Afrique-Méditerranée-Europe » [qui constituerait le grand espace économique intercontinental de demain et ferait contrepoids à ceux déjà existants d'Asie et des Amériques, ndlr]
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L'intégralité de la chronique d’Alain Frachon est publiée page 28 de l’édition papier du quotidien « Le Monde » datée de ce vendredi 23 octobre 2020.
L’article est également accessible aux abonnés de l’édition en ligne sur https://www.lemonde.fr/