Coproduction en Tunisie : second rapport de l’Observatoire

Mercredi 23 Mars 2016

Conséquence de la récession mondiale et de la crise sécuritaire qui perdure, la Tunisie peine à attirer de nouveaux investisseurs étrangers. Les flux d’IDE entrants stagnent autour de 1,1 milliard de dollars par an après avoir connu un pic à 3,3 milliards de dollars en 2006. Même la France, premier partenaire de l’économie tunisienne avec près de 15% des flux d’IDE entrants en 2014 et 1350 entreprises implantées (sur 3220 entreprises étrangères), semble adopter une position attentiste face aux évolutions en cours en Tunisie et à la mise en œuvre des réformes.

Néanmoins, grâce à son passé d’ouverture et de promotion des exportations par la sous-traitance et la cotraitance, la Tunisie jouit encore d’une forte base industrielle propice au développement d’une coproduction de qualité. Cette montée en gamme est également rendue possible par l’existence d’entreprises de pointe dans chaque secteur clé. Une analyse des forces et opportunités sectorielles de la Tunisie en matière de coproduction révèle des secteurs porteurs historiques (TIC, Industrie mécanique et Textile) et ceux d’avenir (Energies renouvelables, Santé et Pharmaceutique et Agro-industrie).

Après avoir analysé les différentes caractéristiques des IDE européens en Tunisie et identifié les secteurs porteurs pour le développement de la coproduction, ce deuxième rapport de l’Observatoire intitulé « Coproduction en Tunisie : Contexte, réalisations et perspectives » propose des recommandations afin de rendre la Tunisie de nouveau attractive pour les investisseurs et ainsi encourager cette « montée en gamme » de l’économie tunisienne.

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