Casablanca, 3 octobre 2018 : retour sur la conférence « Biotechnologies »

Lundi 15 Octobre 2018

Les Nations Unies ont consacré leur dernier rapport sur la mise en valeur des ressources en eau aux « solutions fondées sur la nature » pour la gestion de l’eau. Ces dernières sont « inspirées par et s’appuient sur la nature et utilisent, ou imitent, des processus naturels pour améliorer la gestion de l’eau ». En guise d’illustration, une « SfN » pourrait viser la conservation ou la remise en état des écosystèmes naturels et/ou l’amélioration ou la réalisation de processus naturels dans les écosystèmes modifiés ou artificiels.

Au-delà de ces solutions, l’objectif de la table-ronde organisée par l’IPEMED et l’ADEME au sein de l’Espace Afrique de Pollutec Maroc était d’engager un débat autour des opportunités offertes par « l’économie verte » et l’émergence de biotechnologies, à partir de la présentation de deux cas concrets.

Pour illustrer ce potentiel, Nawal MERGHOUB, chercheuse au sein de la Fondation MAScIR a présenté le Pôle Biotechnologie de la Fondation, et surtout les travaux menés autour de la valorisation des micro-algues. Ces micro-organismes peuvent être utilisés pour des applications dans le domaine agricole et agro-alimentaire, pour la production de bioénergies ou pour le développement de molécules à haute valeur ajoutée à destination de l’industrie pharmaceutique ou cosmétique. Le projet WABA, par exemple, vise à étudier l’utilisation d’un consortium de bactéries et de micro-algues pour la bio-dépollution des eaux usées en milieu rural.

Blondel MOUDIO PRISO, Directeur Scientifique d’EXOCHEMS ENVIRONNEMENT a présenté un processus innovant et alternatif pour le traitement des hydrocarbures pollués, la revalorisation des résidus pétroliers, mais aussi l’assainissement et le traitement des lixiviats et des boues des stations d’épuration. Les solutions microbiologiques développées par cette entreprise, créée en 2000, en partenariat avec l’Institut Pasteur se veulent économiques et simples à mettre en place.

QUEL PARTENARIAT AVEC LES INDUSTRIELS ?

La relation avec le secteur industriel est constitutive de l’ADN de la Fondation MAScIR, qui propose une alternative optimale à l’entreprise pour innover dans son domaine d’activité tout en minimisant le risque lié à l’investissement en R&D. Pour EXOCHEMS, la volonté de se rapprocher de l’utilisateur final a conduit l’entreprise à créer une filiale au Maroc, pensée comme une vitrine à destination de l’ensemble du continent africain.

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