Étrangers et droits de l’homme au Maroc

Mardi 01 Janvier 2013
Les migrants subsahariens bloqués au Maroc, aux portes de l’Europe.

Étrangers et droits de l’homme au Maroc: pour une politique d’asile et d’immigration nouvelle, c’est sous ce titre que le Conseil national des droits de l’homme marocain (CNDH), la Délégation interministérielle aux droits de l’homme (DIDH) et le bureau de l’OIM ont publié un document conjoint visant à attirer l’attention sur la mondialisation de la migration, les difficultés que cela pose à des pays comme le Maroc et la perversité de la politique européenne en la matière.

Avec 240 millions de migrants internationaux en 2012 (et 740 millions de migrants internes), les migrations constituent aujourd’hui, un peu partout dans le monde, un sujet de préoccupation, de débat et de controverse, interpellant à la fois pouvoirs publics, sociétés civiles, chercheurs et mécanismes internationaux des droits de l’homme.

Le Maroc est évidemment  concerné par ce phénomène car il est à la fois terre d’émigration et terre d’immigration et subit les effets de la sévère politique européenne de contrôle de ses frontières extérieures. Il est devenu une terre d’asile et d’installation durable des migrants en situation régulière et irrégulière, des demandeurs d’asile et des réfugiés. Cette réalité complexe appelle des réponses adaptées : les pouvoirs publics ont agi par touches successives sans qu’une véritable politique soit conçue, afin d’appréhender l’ensemble des situations. D’où la volonté du CNDH d’interpeller les pouvoirs publics, les acteurs sociaux et les pays partenaires du Maroc à prendre acte de ces réalités pour élaborer une politique protectrice des droits basée sur une coopération internationale.



Consulter les conclusions et recommandationsdu rapport :« Etrangers et droits de l’Homme au Maroc: pour une politiqued’asile et d’immigration radicalementnouvelle » :
www.ccdh.org.ma/IMG/pdf/Conclusions_et_recommandations_version_fr.pdf

Partagez cet article
Imprimer Envoyer par mail