Quatrième édition des Assises du numérique : e-santé et dépendance

Jeudi 01 Décembre 2011
Le 31 novembre 2011 a eu lieu, à l’Université Paris Dauphine, la quatrième édition des Assises du numérique qui ont réunie des nombreuses entreprises et chercheurs. Une table ronde a été consacrée à l’e-santé et à la dépendance. Animée par Norbert Paquel, Edisanté, cette table ronde a compté avec la participation de Jacques Lucas, vice-président du conseil national de l’ordre des médecins, François Gerin, directeur général adjoint de Siemens France, Eric Lepage, directeur du programme « système d’information domaine patient » de l’AP-HP, Jean-Marie Le Guen, maire adjoint de Paris chargé de la santé publique et Jean-Yves Robin, directeur de l’agence des systèmes d’information de santé partagés.

Tous les intervenants étaient d’accord sur le fait que le développement du numérique dans le milieu de la santé est incontestablement source de productivité, peut contribuer à l’amélioration de la qualité des soins et surtout à réduire les inégalités d’accès aux soins (notamment à travers le développement de la télémédecine). Très vite le débat a abordé les questions de la portabilité, le partage et l’accès aux informations d’un patient par l’ensemble du corps médical et soignant et sur les questions d’éthique, de déontologie et de confidentialité que cela posait. En ce sens, une expérimentation a été menée sur 5 régions françaises et a permis la création de 30 000 dossiers médicaux personnels (DMP). Beaucoup d’acteurs dans la salle ont demandé à accélère ces expérimentations et même à passer dans uns phase de généralisation de la pratique.

Un autre sujet abordé lors du débat a était la mise en place des systèmes globaux d’information accompagnant la modernisation des établissements de santé et permettant une mutualisation des compétences, une meilleure transmissions des données, l’anticipation des décisions ainsi qu’une meilleure gestion financière, logistique et des ressources humaines.

Mais pour réussir le déploiement du numérique dans un secteur avec autant de spécificités comme celui de la santé, dans lequel interviennent une multitude d’acteurs différents, il est très important, selon les intervenants, de maintenir la relation de confiance qui a été établie avec ces outils informatiques mais également ne pas oublier qu’il s’agit d’un support qui ne peut pas remplacer la relation humaine et d’échange qui lie un patient et son médecin.

La table ronde s’est conclue par l’intervention de Mme Nora Nerra, secrétaire d’état chargée de la santé, qui a présenté les différentes mesures mises en place par le gouvernement pour accompagner la modernisation du système de santé et renforcer l’introduction du numérique.
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