Sixième conférence internationale sur la gestion des destinations : L’avenir du tourisme en Méditerranée

Dimanche 29 Avril 2012
Maxime Weigert, Chargé de recherche IPEMED.
Les 16 et 17 avril 2012 à Djerba (Tunisie), l’Organisation mondiale du tourisme a organisé la sixième conférence internationale sur la gestion des destinations, consacrée à l’avenir du tourisme en Méditerranée. Inaugurée, entre autres, par Hamadi Djebali, Premier ministre de la Tunisie, Elyes Fakhfakh, ministre tunisien du Tourisme et Taleb Rifai, secrétaire général de l’Office mondial du tourisme (OMT), la conférence s’est structurée en trois sessions thématiques et autant d’ateliers géographiques. À l’heure où la région franchit les 300 millions d’arrivées internationales (résultat OMT 2011) et traverse la crise touristique du printemps arabe, les conférenciers ont abordé les problématiques générales du tourisme méditerranéen et celles, plus spécifiques, auxquelles sont confrontées les rives nord, est et sud.

Malgré la diversité des situations évoquées et des questions abordées, deux types d’enjeu ont été distingués. Le premier concernait la nécessité, pour la première région touristique du monde, d’accroître sa fréquentation, notamment par la diversification de ses marchés sources (Bric, tourisme domestique, tourisme Sud-Sud). Le deuxième concernait le besoin de diversifier les produits méditerranéens, sans pour autant que soit négligée l’offre balnéaire, qui demeure le principal avantage compétitif du tourisme régional. Le renforcement de l’attractivité des destinations méditerranéennes requiert donc le renouvellement simultané de l’offre et de la demande. Les outils d’action ont également été présentés. Même si le rôle primordial des nouvelles technologies, l’influence des politiques touristiques volontaristes et l’importance de la formation ont systématiquement été mis en avant, il est avant tout ressorti que la région devrait pouvoir compter sur une coopération renforcée des différents pays du Bassin méditerranéen. La mutualisation de leurs expériences leur permettrait de faire face aux pressions concurrentielles qui s’exercent à l’échelle régionale comme à l’échelle globale.
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