Le mal français dans la dislocation de la chaine de valeur du progrès.

Humeur n°188 -
Lundi 28 Novembre 2016 - Jean-Louis Guigou

La chaine de valeur ajoutée du progrès qui a fait la richesse de l’Occident inclut :

  • Des chercheurs, qui en amont explorent, font des diagnostics et des recommandations ;
  • Des politiques, administrations, qui définissent des cadres juridiques en environnement et fixent des objectifs à travers des politiques.
  • Des entrepreneurs, acteurs qui mettent en œuvre et produisent des richesses et des services.

Ces trois groupes d’acteurs devraient être en rapport étroit pour s’enrichir mutuellement. Tel est le cas aux USA où par exemple les professeurs d’université ont trois sources de revenus : la recherche, l’enseignement et la vulgarisation opérationnelle. Or en France, le pouvoir central, -jacobin- à tout mis en œuvre pour assurer la séparation de ces trois groupes.

Les professeurs et les chercheurs sont cantonnés à vie dans les universités et les laboratoires. Ils se stérilisent.
Les élus s’enlisent dans le court terme, l’excitation verbale et médiatique. Ils se dessèchent et se coupent de monde réel.
De leur côté les entrepreneurs vivent une profonde solitude.

IPEMED modestement, essaye de rassembler les trois groupes dans trois comités consultatifs, un conseil de surveillance pour les entreprises, un conseil scientifique pour les chercheurs et un comité d’orientation politique. C’est la bonne démarche pour mieux comprendre ce qui se passe, en Méditerranée et en Afrique, mieux rassembler les opinions et enfin mieux partager les diagnostics.

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