IPEMED - Rapport d'activité 2016 : 10 ans à construire ensemble la Méditerranée de demain

Mardi 25 Juillet 2017 - IPEMED

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2016 a été une grande année pour l’IPEMED qui a fêté ses 10 ans d’existence. En effet, depuis sa création, le think tank euro-méditerranéen que j’ai fondé, oeuvre à rapprocher, par l’économie, les deux rives de la Méditerranée. Une ambition nécessaire et une démarche inédite, dans le but de contribuer à façonner un avenir commun dans la région. 
Depuis 2006, nous avons toujours proposé, en toutes circonstances et sur tous les sujets de notre programme de travail, une approche inclusive, transversale et multidisciplinaire. En 10 ans, nous avons ainsi mobilisé des centaines d’experts, de chefs d’entreprises et de politiques des deux rives de la Méditerranée.

En 2016, l’IPEMED s’est concentré sur la mise en oeuvre de quatre idées fortes :

La régionalisation


Pour l’IPEMED, la régionalisation est un concept clé qui amènera à une plus grande régulation des échanges économiques mondiaux. Entre la mondialisation dérégulée et le retour au protectionnisme, il y a, en effet, à nos yeux, un niveau intermédiaire constitué par les grandes régions mondiales (comme par exemple l’UE, l’ALENA, etc). La valorisation de la proximité géographique, de la complémentarité et de la solidarité entre pays voisins, comme le sont les pays du Nord avec les pays du Sud, constituent un atout dans la compétition mondiale. L’Europe doit mettre le cap au « Sud » et l’Afrique peut tirer profit de ce nouveau partenariat « gagnant-gagnant » avec son Nord, d’autant que le niveau régional apparait comme un espace pertinent de régulation et d’échanges pour les pays émergents qui veulent accéder au marché international.

La coproduction


Pour l’IPEMED, la coproduction est la forme la plus élaborée et durable des relations économiques. La coproduction en Méditerranée est un modèle industriel fondé sur les complémentarités des pays de la région et basé sur le redéploiement des chaînes de valeur et de production. 
L’objectif de notre travail a donc été de rendre plus tangible le bénéfice partagé de ce modèle, qui permet à des entreprises, qui sont dans des pays différents, de passer d’une logique commerciale à une démarche partenariale, impliquant partage de la valeur ajoutée, transfert de technologies et partage des risques.

Les circuits courts

Conscient de l’émergence de « circuits courts » dans un grand nombre de secteurs (l’alimentation, l’énergie, la finance), rendus possibles par le développement de technologies adaptées, l’IPEMED s’emploie à davantage étudier ces dynamiques observées à l’échelle locale. « Circuits courts », filières agroalimentaires territorialisés, économie circulaire, etc. sont autant de signes de la volonté des populations d’améliorer leur quotidien et leur résilience face aux changements globaux.

La révolution digitale


La révolution digitale offre à l’IPEMED la possibilité de consacrer son rôle de catalyseur et d’intermédiaire entre les deux rives de la Méditerranée, et entre les acteurs économiques, politiques, scientifiques, etc. A l’ère du « co » (co-développement, coopération, coproduction), l’Institut entend interconnecter et faire interagir des communautés ou écosystèmes entrepreneuriaux, par le biais de plateformes collaboratives. En 2016, nous avons publié un rapport sur le commerce électronique en Afrique et nous poursuivrons ce chantier de recherche en 2017.

Fiers de notre bilan et forts de notre expérience sur le terrain, nous avons également pu faire le choix en 2016 de nous concentrer sur des sujets spécifiques, pour creuser en profondeur des idées innovantes et nous positionner comme leader dans certains domaines. Par exemple, l’IPEMED a publié en juillet 2016 un rapport sur les micro algues et leur potentielle contribution au développement durable de la région ; un sujet en résonnance avec la COP21 et la COP22, et peu traité jusqu’alors.

En sus de notre présence aux différents temps forts qui ont rythmé la région, nous avons relancé nos petits déjeuners de la Méditerranée et de l’Afrique en partenariat avec BpiFrance et la Tribune. Le 4 octobre, a eu lieu le premier événement avec pour thème l’industrialisation du Nord de l’Afrique (du Maroc à l’Egypte) .

Le 8 décembre 2016, l’IPEMED a également ouvert sa première antenne à l’étranger : IPEMED TUNISIE. Elle a pour objectifs de proposer une analyse approfondie sur le comportement des investisseurs étrangers et les secteurs porteurs pour la coproduction et de favoriser le développement de partenariats entre les deux rives de la Méditerranée.

En 2017, l’IPEMED compte poursuivre la mission qui est la sienne depuis sa création, à savoir le rapprochement économique des deux rives de la Méditerranée. Mais cette ambition doit désormais s’ouvrir absolument à l’Afrique. C’est à travers une fondation Afrique-Méditerranée-Europe, la Verticale, que nous nous projetons désormais à l’avenir.

C’est à travers une fondation Afrique-Méditerranée-Europe, la Verticale, que nous nous projetons désormais à l’avenir.



 

Jean-Louis Guigou, Président de l'IPEMED

 

SOMMAIRE

Le mot du président

Nos faits marquants en 2016

Nos témoignages

Nos idées et actions pour agir


• La coproduction : contexte, réalisations et perspectives en Méditerranée


• S’engager en faveur d’un développement durable des deux rives de la Méditerranée


• L’innovation au service d’un développement rural durable


• Le commerce électronique : un levier d’intégration régionale


• La Verticale : une vision unique Afrique Méditerranée Europe


Notre fonctionnement


• Notre gouvernance et notre équipe


• Notre visibilité


• Nos partenaires et adhérents


• Notre financement

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